hommage à l'homme de Rio - onomatopées
Houhou, le vent me rappelle le départ.
Que vais-je prendre? Un tactatoum ou un vroum vroum?
Pfff le choix est cornélien. Finalement je commande un taxi.
Toc toc toc, ma voisine s'invite dans la discussion. Qu'est-ce qu'elle me veut celle-là?
Et patati et patata. Elle n'en finit pas de me raconter ses aventures.
Youpi parfois je me réjouis. Le plus souvent, je désespère zzzzz.
Tut tut. Sauvé, la voiture m'attend en bas.
Pif paf pouf, je boucle les valises. Pof je claque la porte. Pam je renvoie la voisine à sa cuisine et à ses cui-cui.
Atchoum! Aïe. Pas question de s'enrhumer. J'aurai du prendre quelques froufrous en plus.
Tant pis. S'il fait glagla en montagne, pas grave. A moi le glouglou qui réchauffe.
Le premier à se moquer de moi. Ah ah! Se verra tagada tagada tsoin tsoin, envoyé dans le décor.
Crac! Mince j'ai coincé ma veste dans la portière du taxi.
Tic tac, l'heure tourne, pas le temps de se lamenter. Direction l'aéroport.
Cocorico, je suis à l'heure. Le temps de miam miam deux minutes et pschitt je disparais pour quelques jours.
Clic, ceinture bouclée. A priori pas de buzz buzz ni de hou-hou dans l'avion. Personne à côté : la paix!
Ploc! Je pique un somme. Le premier qui me fait dring dring avant l'arrivée, je lui colle deux ding dong dont il se rappellera longtemps.
Cri cri d'amour part en vacances. Snif cela va pleurer dans les chaumières.
Et pour là où je vais : boum badaboum j'arrive !
Elisabeth Freund-Cazaubon
Alors combien d'onomatopées dans ce petit texte du soir?
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